Autobiographie
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Parce qu'elle ne bouge pas et ne pleure pas, se bornant à quelques fonctions essentielles-déglutition, digestion, excrétion-, ses parents l'ont surnommée la Plante. L'intéressée se considère plutôt, à ce stade, comme un tube. Mais ce tube, c'est[...]texte imprimé
Tu penses qu'il ne suffit pas d'être une personne pour exister. Pour parler de quelqu'un, tu as besoin de tout un tas d'étiquettes. Comme si nous étions des bêtes en route pour l'abattoir. Avec leurs labels accrochés sur l'oreille, écrit l'auteu[...]texte imprimé
Tu penses qu'il ne suffit pas d'être une personne pour exister. Pour parler de quelqu'un, tu as besoin de tout un tas d'étiquettes. Comme si nous étions des bêtes en route pour l'abattoir. Avec leurs labels accrochés sur l'oreille. Dans ce portr[...]texte imprimé
La journée du mardi se passa bien. La nuit, maman fit des cauchemars. "On me met dans une boite", disait-elle à ma soeur. "Je suis là, mais je suis dans la boîte!" Elle se débattait: "Ne les laisse pas m'emporter!" Longtemps Poupette a gardé la[...]texte imprimé
J'ai commencé ma vie comme je la finirai sans doute : au milieu des livres. Dans le bureau de mon grand-père, il y en avait partout ; défense de les faire épousseter sauf une fois l'an, avant la rentrée d'octobre. Je ne savais pas encore lire qu[...]texte imprimé
Annette Muller, Auteur | Librairie Générale Française | Le Livre de poche. Jeunesse. Roman historique, ISSN 1629-7490 | 201216 juillet 1942 : Annette a neuf ans. Elle est l'une des rares enfants juifs à avoir survécu après la rafle du Vel d'Hiv. . Elle raconte les années sombres de son histoire : la séparation de la famille, l'internement à Beaune-la-Rolande puis à D[...]texte imprimé
L'auteur entreprend le récit de la vie de son père, d'abord garçon de ferme, puis ouvrier d'usine, petit commerçant enfin. Se fondant sur des faits, des photos, des souvenirs de scènes précises, elle rend sensible la condition de son père, la fa[...]texte imprimé
"Enfant, quand je m'efforçais de m'exprimer dans un langage châtié, j'avais l'impression de me jeter dans le vide. Une de mes frayeurs imaginaires, avoir un père instituteur qui m'aurait obligée à bien parler sans arrêt, en détachant les mots. O[...]texte imprimé
Le Rio Mapocho est le fleuve qui, dévalant des Andes, traverse Santiago du Chili. Sur ses rives, dans ses îles, sous ses ponts, vit toute une population de voyous, de délinquants, de prostituées, de révoltés. On y fait ses classes de voleur. Mai[...]texte imprimé
"Cavanna, avec son ton familier de baratineur, nous dépeint ses jeunes années d'une façon décousue, se rappelant en vrac les meilleurs moments de son existence d'avant seize ans, à une époque plutôt joyeuse malgré la guerre qui pointe à l'horizon."texte imprimé
Choyé, bien tenu, étouffé par l'affection des grandes personnes pourtant chéries, l'enfant regarde aussitôt qu'il le peut par-dessus les murs de sa prison dorée pour rêver à des pays lointains, à des ailleurs inondés de soleil...texte imprimé
A jamais statufié, muet, exilé à l'intérieur de lui-même, il jette toute sa vie dans ce carnet de voyage immobile parce qu'elle va finir dans peu de temps. Après son accident cardiovasculaire, Jean-Dominique Bauby est ce mort vivant qu'un seul b[...]texte imprimé
J'ai eu la chance de n'être déporté à Auschwitz qu'en 1944, alors que le gouvernement allemand, en raison de la pénurie croissante de main-d'oeuvre, avait déjà décidé d'allonger la moyenne de vie des prisonniers à éliminer, améliorant sensibleme[...]texte imprimé
Le 1er septembre 1939, je fus réveillée par une sonnerie de clairon. Les cloches des deux églises du village sonnèrent longtemps. Je demandai à ma mère ce qui se passait et elle m'annonça d'une voix tremblante : c'était la guerre." L'auteur n'es[...]texte imprimé
C'est le combat incroyable livré par Jean Rezeau, dit Brasse-Bouillon, et ses frères, à leur mère, femme odieuse, surnommée Folcoche. C'est un cri de haine et de révolte.