Résumé :
|
Si Iseut et Tristan ne se taisaient plus dans la nuit assoupie, si le banc devenait vide à jamais où ils touchent à ce comble de bonheur qui appelle la mort, si le couple humain disparaissait du monde, la nuit ne serait plus que ténèbres et que néant. Je vois ce que l'homme ajoute à la nuit et que la plus douce ne serait qu'horrible sans la passion de notre coeur. Mais la limpidité d'une matinée de printemps pose une autre question : son innocence, nous savons bien qu'elle n'est pas en nous. Elle existe en elle-même, par elle-même, mais elle demande d'être exprimée.
|