Résumé :
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Les poèmes de Capitale de la douleur, premier recueil de Paul Éluard, explorent une ligne de crête entre l’intime et le collectif : de la douleur de l’éloignement de Gala, sa femme, à la dénonciation des horreurs de la guerre en passant par le constat désabusé de la vacuité de l’existence. Influencé par le dadaïsme, puis le surréalisme, ce recueil est aussi celui d’une trajectoire poétique : les obsessions thématiques et les expérimentations formelles y renouvellent sans cesse les formes anciennes et nous font entendre une voix singulière qui résonne chez tout un chacun.
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