Résumé :
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Au fil des siècles, l'attitude des hommes face aux maladies collectives s'est transformée : jusqu'à la Renaissance, elles sont communément appréhendées comme un châtiment de Dieu ; à partir du XVIIIe siècle, elles sont reconnues comme les manifestations d'un ordre naturel et non plus surnaturel ; enfin, à partir des années 1880, grâce aux découvertes de la bactériologie et à l'invention des vaccins, émerge une médecine scientifique. Avec les innovations thérapeutiques du XXe siècle, l'homme pouvait croire qu'il était parvenu à maîtriser les épidémies. Mais l'apparition du sida, les grandes endémies tropicales et la résurgence d'anciens fléaux, tels que le choléra et la tuberculose mettent toujours sa vigilance à l'épreuve.
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