Résumé :
|
"Je croyais qu'on allait manger des crêpes et se dire des choses gentilles." Emilien est très étonné par la "réunion de travai"l qu'il a organisée chez lui. Tout le monde devrait être content, généreux, enthousiaste, et déjà le ton monte. Il n'est qu'au début de ses découvertes. Parce qu'être moniteur de colonie de vacances, "mono" d'enfants de trois à sept ans, vu de l'extérieur, c'est sain, simple, il suffit de savoir commander, organiser, et d'aimer les enfants. Oui, vu de l'extérieur. Dans le détail, Emilien découvre qu'il est le seul à ne pas avoir de "projet psychopédagogique", que Vanessa, qui est très mûre pour son âge (six ans), l'exaspère, qu'il se fiche du prénom du hamster de Mélanie la Bavarde. Bon. Jusque là, c'est des bricoles. Moins marrant de se faire critiquer par les autres moniteurs parce qu'on ne partage pas leur conception de l'"autonomi" ou parce qu'on accepte d'écrire les lettres que dicte Guillaume: "Cher papa, chère maman, je pleure tout le temps, et je ne mange rien, même les nouilles...". Faut-il suivre ou contrecarrer sa nature? Qu'est-ce qui est bien, et qu'est-ce qui est mal? Tout se brouille; heureusement il y a Martine-Marie, et Emilien aime toujours Martine-Marie.
|